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En Europe : La dénomination d’un calibre se fait par 2 chiffres séparés par le signe « x ». Le premier chiffre étant le diamètre nominal du calibre (le diamètre de fond de rayure) et le second étant la hauteur de la douille.

Exemple : 9,3x62
9,3 mm de diamètre nominal d’ogive
62 mm de hauteur de douille.
Aux États-Unis : Le calibre du projectile est donné en sous-multiple du pouce précédé d’un point et suivi du nom du concepteur du calibre.

 

Exemple : .338 Winchester Magnum. C’est une munition de diamètre 0,338 pouce (8,59 mm) mise au point par Winchester. C’est un calibre magnum.
Il existe d’autres dénominations de calibre comme le 30-30, le 44-40, le 22-250... Ces dénominations expriment soit le diamètre nominal en pouces suivi de la charge de poudre en grains (30-30, 44-40...), soit le diamètre nominal suivi de l’origine de la douille utilisée (22-250 ; une douille de 250 à collet rétreint pour recevoir une ogive de .22), soit encore le diamètre nominal suivi de l’année de fabrication (45-70 : une ogive de .45 créée en 1870)...

 

À la suite de la dénomination, on peut trouver différentes lettres :

  • R pour bourrelet (rand en allemand) : 7x65R

  • S pour le calibre 8 mm allemand qui désigne un projectile de 8,20 mm

  • Sans le S, toujours pour le 8 mm allemand qui désigne un projectile de 8,09 mm

  • J pour « JAGD » (chasse en allemand) pour le type de munitions du 8 mm allemand.

 

Le calibre d’une arme rayée est déterminé par plusieurs éléments associés :

  1. Le diamètre nominal de l’âme du canon (fond de rayure).

  2. Le pas des rayures (nombre de révolutions d’une rayure sur 1 mètre).

  3. Le nombre et la profondeur des rayures.

b) Les projectiles :
Il existe un type de projectile interdit pour la chasse en France : c’est le projectile dit blindé, réservé à l’usage des tireurs sportifs, aux militaires et pour le très gros gibier africain. Cette balle est non déformable à l’impact.
Ce projectile sert cependant, à titre exceptionnel, en Afrique pour la chasse des animaux de grande taille et à peau très épaisse.

Tous les autres projectiles utilisés pour la chasse sont à balles déformables.
Elles sont conçues pour qu’en pénétrant dans le corps de l’animal, elles se déforment de façon à « champignonner » afin de libérer toute son énergie cinétique et ainsi provoquer des lésions très importantes dans les organes vitaux (cœur, poumons) et la charpente osseuse.

Ces balles produisent aussi un choc hydrodynamique dû à la vitesse du projectile. Ces effets combinés entraînent une mort rapide.
On dispose aujourd’hui d’un vaste choix de balles à structures très élaborées afin d’améliorer leur efficacité, chaque marque de munition ayant ses spécificités.

c) Les étuis :
L’étui est la partie qui renferme la poudre, qui maintient le projectile serti et sert de chambre pour monter en pression grâce à l’amorce.

Les étuis peuvent être à gorge ou à bourrelet suivant le type d’armes qui va les tirer.

Les étuis à gorges ceinturées sont généralement utilisés pour les calibres magnums.

d) Les poudres :
Il existe une multitude de poudres différentes qui donnent chacune des caractéristiques balistiques différentes. Ce qui veut dire que pour un calibre donné, si on change de marque de munitions, il faut refaire le réglage au tir de son arme afin de s’assurer que le point visé correspond toujours au point touché, n’étant pas certain que les deux fabricants aient utilisé la même poudre.

Les munitions pour armes rayées

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