top of page

L'épreuve

Il s’agit d’un passage obligé avant la commercialisation de toute arme en Europe. Cette épreuve consiste à tirer dans le canon des munitions surchargées permettant d’éprouver les différentes parties du canon et de la bascule ou culasse.

Ces opérations sont effectuées par un organisme officiel qui s’appelle Banc d’épreuve.

En France, il s’agit du banc d’épreuve de Saint-Étienne :

Banc d’épreuve des armes à feu
5, rue Méon
ZI Molina nord
BP 147
42004 Saint-Étienne
Tel : 04 77 25 12 06
Fax : 04 77 37 70 46

Des munitions chargées à la poudre vive pour éprouver la chambre du canon, la pression arrivant très rapidement à son maximum avant que la charge de plomb ne soit avancée dans le canon.

Des munitions à poudre lente pour éprouver la partie centrale du canon, la pression arrivant à son maximum lorsque la charge de plomb s’apprête à sortir du canon.

Quels renseignements trouve-t-on sur le canon marqués par le banc d’épreuve ?

  • Le calibre

  • La longueur de la chambre

  • Le poids du canon

  • Le type d’épreuve

  • Le chokage

Attention : Toute arme dont le canon aura été modifié (la longueur de la chambre ou le poids auront changé) devra impérativement repasser au banc d’épreuve.

Mais également toute arme qui aura été transformée pour changer de catégorie (exemple : de 4ᵉ catégorie à 5ᵉ catégorie pour les carabines semi-automatiques) devra également être rééprouvée.

Les épreuves sont de 2 types :

  • Simple : il s’agit de contrôler la résistance du canon à une pression de 900 BARS, c’est-à-dire 900 Kg/cm².

  • Supérieure : il s’agit de contrôler la résistance du canon à une pression de 1200 BARS, c’est-à-dire 1200 Kg/cm².

Les épreuves sont régies par des normes internationales auxquelles adhèrent certains pays (Normes C.I.P Commission Internationale Permanente). Les pays exportateurs ne travaillant pas sous ces normes voient leurs armes systématiquement éprouvées et marquées.

Attention, on peut trouver sur certaines boîtes de cartouches la mention : « Pour arme éprouvée à 1200 bars », ce qui veut dire que c’est la pression destinée aux armes ayant subi une épreuve supérieure. Mais on voit notamment sur les boîtes de Sauvestre Magnum : « Pour arme éprouvée à 1370 Bars », cela veut dire que la pression d’épreuve de 1200 Bars (supérieure) n’a pas été mesurée de la même façon.

En effet, on peut mesurer la pression grâce à 2 systèmes : Le crusher : Il s’agit d’une pastille de cuivre que l’on a étalonnée à l’écrasement sur les pressions successives mesurables. À chaque pression correspond une mesure. Il ne reste plus qu’à faire s’écraser une pastille de cuivre dans un canon spécialement conçu pour cela et après le passage de la charge et de la pression, de mesurer l’écrasement pour le comparer aux pastilles étalon et ainsi déterminer la pression qu’elle a subie.

Le piezo électrique : Le système est beaucoup plus récent. Il consiste à faire vibrer du quartz avec la pression exercée contre les parois de la douille.

Il est beaucoup plus précis et les 1200 Bars Crusher équivalent aux 1370 Bars Piezo.

Les poinçons d'épreuves dans les différents pays :

bottom of page