top of page

L'assemblage d'un canon

Il existe plusieurs procédés d’assemblage de canons :

  • Assemblage des canons par cale en queue d’aronde.

assemblage_queue_aronde.jpg
  • Assemblage par frettage, c’est-à-dire l’utilisation par un manchon appelé frette comprenant les crochets et les logements des 2 tubes qui sont emboîtés dans cette pièce et soudés à l’étain. Ce mode d’assemblage est le plus utilisé de nos jours pour son faible coût de fabrication.

Un canon court améliore le moment d’inertie de l’arme et rend la visée plus rapide ;

Un canon long est plus lent à tomber en joue, mais permet une visée plus précise.

assemblage_frettage.jpg

 

  • Assemblage dit demi-bloc étant lui aussi d’une très grande solidité car chaque canon est forgé pour réserver au tonnerre le métal nécessaire à l’établissement des crochets de fermeture. Les crochets font donc partie intégrante de chacun des canons quand les 2 tubes ont été forés, alésés, tournés...

assemblage_demi-bloc.jpg

Ce type de montage est surtout utilisé pour les armes de types Express ou le Juxtaposé de moyenne et haute gamme.

Au cours de l’assemblage, on doit procéder à un réglage soigné des tubes. Pour avoir un réglage correct, les axes des 2 tubes doivent converger suivant un certain angle, de manière à ce que les groupements des 2 canons se superposent dans le tir pratiqué aux distances normales de chasse. Cette convergence, dont la valeur de l’angle est déterminée expérimentalement, est obtenue par des cales placées entre les 2 tubes.

La bande qui complète l’ajustage des canons est établie en fonction de cette convergence et joue presque toujours le rôle des cales.

La soudure qui va permettre la liaison des différents éléments, crochets, cales, bandes, tenon servant à fixer le devant de bois, est faite à l’étain ou au cuivre.

Sur les armes de meilleure qualité, la soudure à l’étain est employée. Elle exige une très grande précision dans l’ajustage mais n’altère pas le métal en raison de sa température de fusion peu élevée (230°).

La soudure au cuivre, réservée aux armes ordinaires, oblige à un chauffage du canon sur toute la longueur. Ce chauffage est nécessairement fait à une température élevée, puisque le cuivre jaune employé pour la soudure a une température de fusion de 900°. Or, beaucoup d’aciers sont dénaturés par le chauffage au rouge auquel le canon est amené.

Un canon court améliore le moment d’inertie de l’arme et rend la visée plus rapide ;

Un canon long est plus lent à tomber en joue, mais permet une visée plus précise.

bottom of page